Le plan de stationnement à Schaerbeek, proposé en complément du plan de mobilité Good Move, a
fait l’objet d’une forte opposition, tant au sein du conseil communal qu’auprès de la population.
Voici les points clés des critiques concernant ce plan :

Le plan de stationnement à Schaerbeek, proposé en complément du plan de mobilité Good Move, a
fait l’objet d’une forte opposition, tant au sein du conseil communal qu’auprès de la population.

Le projet du collège échevinal en 2022 prévoyait plusieurs mesures impopulaires :

Sectorisation des cartes de riverain : Les résidents ne pouvaient plus se garer librement
dans toute la commune, mais seulement dans un secteur défini, ce qui limitait leur mobilité
et augmentait les difficultés de stationnement.

Augmentation des horaires de stationnement réglementé : La plage horaire du parking
payant a été étendue jusqu’à 21h, y compris le samedi soir, ce qui a suscité des critiques sur
la contrainte supplémentaire imposée aux résidents et aux visiteurs.

Restriction des cartes de stationnement : Certaines zones fortement congestionnées
n’auraient plus permis l’octroi de cartes de stationnement pour les riverains, aggravant les
tensions sur le parking​.

Face à ces propositions, une levée de boucliers s’est formée, tant au sein de l’opposition que dans la
population, et même au sein de la majorité elle-même. En effet, une enquête publique a révélé que
64 % des personnes consultées étaient opposées au plan, en particulier à l’extension des horaires
de stationnement​. Cette forte contestation a conduit à l’abandon de la plupart des mesures, sauf
l’extension des heures de stationnement payant jusqu’à 21h.

Un autre point de controverse concerne le transfert de la zone bleue en zone verte en 2019, une
décision prise par le collège échevinal sans concertation avec le conseil communal.
Cela a surpris les citoyens, car ce changement n’était pas prévu dans le programme de majorité, et
une pétition signée par plus de 7000 personnes a été lancée pour contester cette décision.
En janvier 2023, le Conseil d’État a annulé cette mesure, jugeant qu’elle n’avait pas été réalisée
conformément à la procédure. Malgré cela, le collège a rapidement adopté une nouvelle
délibération pour réinstaurer le transfert de la zone bleue en zone verte, provoquant un nouveau
tollé​.

L’absence de solutions de stationnement alternatives, telles que la création de parkings hors voirie.
Bien que des parkings souterrains aient été évoqués, comme dans le quartier de Colignon, ces
projets tardent à se concrétiser. Nous avons dénoncé une suppression rapide des places de
stationnement en voirie, sans compensation adéquate par des infrastructures nouvelles.

Une autre critique que nous avons adressée à la majorité concerne la tarification du stationnement à
partir du 1 er juillet 2023. Bien que cette hausse des tarifs ait été imposée par la Région bruxelloise,
via un arrêté du 20 octobre 2022, nous avons souligné que la même majorité -Défi-Ecolo (+ PS) est
au pouvoir à la Région et à Schaerbeek, ce qui rend la majorité communale co-responsable de cette
décision.

  • Tarif horaire en zone rouge et verte : Ces tarifs ont quasiment doublé. Par exemple, en cas
    de non-paiement, l’usager se voit automatiquement imposer une redevance forfaitaire de
    40 € en zone rouge (contre 25 € auparavant) et de 35 € en zone verte (contre 25 € avant).
  • Deuxième carte de stationnement par ménage : Le prix est passé de 50 € à 120 €, une
    augmentation qui impacte directement les ménages possédant deux voitures.
  • Suppression de la troisième carte : La troisième carte de stationnement est désormais
    purement supprimée, ce qui pénalise les ménages ayant plus de deux véhicules.
  • Carte pour résidence secondaire : Son prix a doublé, passant de 250 € à 500 €, affectant
    ainsi les propriétaires de résidences secondaires dans la commune.

La Région permettait une réduction possible pour la première carte de stationnement des ménages,
limitant son coût à 15 €. Cependant, le collège de Schaerbeek n’a pas saisi cette opportunité et a
maintenu le prix à 28 €.

Soulignons le jeu ambigu du PS qui s’est opposé à l’augmentation des tarifs horaires mais dont les
députés ont autorisé le gouvernement à établir un tarif horaire de 0,50€ à 10 euros pour la première
demi-heure !