• Depuis 2018, les partis de la majorité communale imposent sans ménagement des modifications drastiques de l’espace public. La majorité se vante de « projets ambitieux » qui « apaiseront les quartiers ». Le verdict des Schaerbeekois a une tout autre teneur : des milliers se plaignent des décisions dogmatiques du Collège communal.
Les réactions négatives qui nous parviennent sont croissantes et la dégradation de la qualité de vie est sans cesse plus alar-mante.
Deux éléments nous paraissent essentiels :
Premièrement, les décisions doivent résulter d’une véritable implication des habitants de chaque quartier. Jusqu’ici, lorsque qu’il n’agit pas en catimini, le Collège met tout en œuvre pour museler chaque avis ne correspondant pas à son credo (nourri par les concepts les plus extrêmes de l’écolo-gisme). Exemples : coupage de micros lors des rares sessions Zoom relatives au plan Good Move, surdité volontaire et méprisante, etc. Il faut donc mettre fin aux slogans creux que la majorité ressasse concernant la « participation citoyenne ».
Deuxièmement, les propositions soumises à l’appréciation des usagers doivent émaner d’une démarche rigoureuse, factuelle et transparente. Sur ce plan, le fonctionnement actuel est marqué par des « études » outrageusement déficientes et insolemment téléguidées.
Nous sommes pour une mobilité qui évolue en veillant à assurer une cohabitation harmonieuse entre les modes de transport. Pour cela, il faut d’abord tenir compte des besoins exprimés et constatés sur le terrain. Ensuite, il convient de préserver et même faciliter les activités économiques. Les enjeux écologiques sont aussi à examiner finement, sans toutefois conduire à transformer Schaerbeek en une toundra invivable.
Marie et Ilyas,
citoyens schaerbeekois
Schaerbeek info 355