• L’allocation universelle illustre le principe d’égalité des chances qui est au cœur de la pensée libérale. Chacun est amené à faire fructifier son revenu selon ses capacités. Chaque individu bénéficie d’un même revenu au départ et doit assumer les conséquences de ses choix.
Depuis la pandémie, avec le chômage économique automa-tique, étendu et renforcé et le droit-passerelle accordé aux indépendants, la Belgique a en fait déjà posé les bases de cette allocation universelle.
Il ne s’agit pas encore d’un projet défendu par le Mouvement Réformateur dans son ensemble mais le débat est ouvert et une proposition sera soumise au vote des militants en fin d’année.
Les bénéficiaires auraient ainsi la possibilité d’opter pour davantage de temps libre, pour se consacrer à de nouveaux projets, suivre une formation, ou oser développer des projets risqués. Cela renforcerait aussi le choix positif de l’emploi.
Cela répond aussi à l’évolution du monde du travail (flexibilité, digitalisation, économie collaborative, diminution du salariat et augmentation de l’activité indépendante).
Cet argument en faveur de l’allocation universelle serait aussi de reconnaître le travail ménager des femmes et des femmes au foyer qui aurait pour effet de perpétuer les rôles familiaux traditionnels.
Certaines personnes travaillent aujourd’hui sans aucune reconnaissance, alors que d’autres sont rémunérées pour des emplois qui ont un faible apport sociétal. Il est ainsi possible de valoriser des tâches utiles à la société : le bénévolat, l’éducation des enfants, la gestion du ménage, les activités sportives ou culturelles.
Dès qu’un individu travaille, il aura toujours plus que s’il ne travaille pas.
Angelina Chan
Conseillère communale.
Schaerbeek info 359