• Même si la criminalité du quartier est connue, les habi-tants, les commerçants, les clients, les employés de bureaux, les navetteurs, tous souffrent de cette insécurité.
La situation n’a cessé de se dégrader malgré les efforts des autorités communales et de la présence policière. Le MR de Schaerbeek a pu le constater sur le terrain.
Des bandes de personnes mal intentionnées se sont appropriées des « spots » tout au long de la gare du Nord et de la rue de Brabant. Ils se dispersent à la vue des policiers et se reforment l’instant d’après. Leurs activités : vols à la tire, trafics de drogue, recel, … Ils sont de plus en plus nombreux et de mieux en mieux organisés.
L’alcool était accusé de nombreux maux dans le quartier, notamment des bagarres d’une violence extrême. Pour y faire face, le conseil communal avait approuvé l’ordonnance de police interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique vingt-quatre heures sur vingt-quatre sept jours sur sept dans tout le quartier Nord.
Le MR s’en était réjoui mais il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence : cette mesure est difficilement applicable sur le terrain.
Pourquoi ? L’une des raisons est que les amendes administratives (de 1 à 350€) appliquées aux auteurs des infractions ne sont pas réclamées (souvent dû à l’insolvabilité de ces personnes et/ou lié à leur situation irrégulière sur le territoire).
L’autre réside dans la difficulté de contrôle ou de confiscation de la boisson alcoolisée des mains d’un individu.
Le MR de Schaerbeek est conscient que la police seule ne sait juguler l’insécurité galopante de ce quartier. La solution viendrait d’un changement structurel permettant la poursuite au niveau judiciaire des individus causant ces troubles.
Schaerbeek info 365