Le déni de réalité : une menace explosive !

•Constitué de l’alliance Ecolo/Groen et de la Liste du Bourg-mestre, le Collège communal de Schaerbeek collectionne les bévues dans tous les domaines : finances, aide sociale, mobilité, propreté publique…

Alors que s’accumulent les plaintes dénonçant un quotidien infernal, le Collège se permet de décréter que la qualité de vie s’améliore. Quant aux critiques légitimes sur l’absence de prise en compte des avis de la population, elles sont tantôt accueillies par des banalités (« dans une démocratie, vous avez le droit de ne pas être d’accord »), tantôt par du mépris insultant (« certains ne comprennent pas leur intérêt », des « énergumènes » sont « manipulés ») et tantôt par de la forfanterie déplacée (« nous n’avons jamais autant avancé, autant communiqué »).

Traditionnellement, il revient au Collège en place de dresser un bilan de mi-législature. Où est-il donc passé ? Après un précédent rappel, la bourgmestre faisant fonction avait pris prétexte de la situation sanitaire… Qu’en sera-t-il à présent ? La crise énergétique ? Un « objectif ambitieux » d’économie de mégaoctets ou de papier ?

Quoi qu’il en soit, les citoyens constatent que les engagements ne sont pas respectés, que les erreurs ne sont pas assumées et que les échecs sont sournoisement imputés à d’autres.

La répétition de ces pratiques conduit le Collège à se perdre dans ses contradictions et à se justifier en creusant toujours plus loin dans les tréfonds de propagande la plus indécente. Or rien ne pourrait masquer les négligences et les mensonges relatifs à des dossiers tels que celui du réaménagement de l’avenue Princesse Élisabeth, celui des « mailles » liées à « Good Move », etc.

Oui, le Collège serait malavisé de penser que ses pantalonnades font le poids face au constat irréfutable que la concertation sérieuse promise aux habitants du quartier Stephenson n’a pas avancé d’un pouce.

Le Collectif d’habitants, av. Princesse Elisabeth

Schaerbeek info 371